Chèr.e.s vous,
Cette newsletter arrive juste avant le solstice d'hiver, nommé Yule dans les traditions païennes, qui est le moment de l'année où la nuit est la plus longue. Si les mois qui viennent seront encore marqués par l'hiver, le froid et l'obscurité, Yule marque néanmoins le moment où l'on sait que la lumière reprend peu à peu de la place et nous invite à patienter tout en préparant le retour à des périodes plus actives et sociables.
C'est peu dire que cette fin d'année 2020 est marquée par un obscur qui dure et mine la motivation et l'énergie que nous trouvons habituellement dans la chaleur de nos communautés, nos familles biologiques ou choisies, pour célébrer ces moments de passages.
Face à la persistance d'une pandémie qui reprend force dès que nous baissons la garde, nos capacités de résilience sont mises à l'épreuve. Que ce soit sur le terrain de la précarité, de l'isolement et de la santé mentale ou de la restriction de liberté pas toujours justifiée, nous devons trouver de la force en fin d'une année qui nous aura laissé peu de répit.
Pour nous aider à tenir, nous devons rivaliser de créativité pour entretenir nos liens autrement, nous pouvons chercher de l'inspiration pour réorienter nos engagements et nous devons nous rappeler qu'il est permis et même encouragé de demander de l'aide quand nous manquons de force. Des pratiques de résistance et de résilience qui nous permettent d'avancer dans l'obscur avec l'espoir de voir revenir plus de lumière bientôt et nous redonner plus de souffle de vie.
Au plaisir de vous retrouver en 2021,
Bénédicte, Julien et Jérémie du cercle coeur de Mycelium.